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Conseils de psy

Les illusions de la communication

/ Par Dallaire Yvon / Vivre à 2

Les illusions de la communication

Ces titres ne sont que quelques-uns des 4 968 références sur la communication que j'ai trouvées à la FNAC, l'une des principales librairies françaises. Vous avez bien lu : 4 968. Et je n'ai cherché que le mot communication. Essayez avec communiquer, dialogue, parole… et je suis sûr que l'on quintuplera ce chiffre. LA MODE EST À LA COMMUNICATION. Il faut communiquer. Les femmes ne cessent de nous le répéter. Il faut tout se dire si l'on veut vraiment devenir intime avec l'autre. Il faut apprendre à com – mu – ni – quer.

 

Mais se pourrait-il que la communication, loin d'être la clé de l'amour puisse plutôt être la source de mésententes ? Combien de fois vos discussions avec votre partenaire amoureux se sont-elles terminées par la situation suivante : couchés, dos à dos, sans vous toucher, le corps tendu, les poings fermés, faisant semblant de dormir… Comment se fait-il que malgré tous les livres écrits sur la communication efficace, les hommes et les femmes ont tellement de difficultés à se comprendre. Combien de fois avez-vous déjà dit à votre partenaire : « Décidément, tu ne me comprends pas » (titre d'un excellent ouvrage sur la communication homme – femme).

 

Imaginez les trois tableaux suivants. Tableau 1 : Un beau lac bleu, une chaloupe, deux hommes en train de pêcher. Comment croyez-vous que leur journée de pêche va se dérouler ? Écrivez leur dialogue. Tableau 2 : Maintenant remplacez les deux pêcheurs par deux femmes et réécrivez le déroulement de leur journée de pêche et leur dialogue. Tableau 3 : (Vous me voyez venir) Eh oui, remplacez l'une des deux femmes par l'un des deux hommes : « Chéri, justement, j'aimerais profiter du fait que je t'ai tout à moi pour te dire que…» « Chut! Tu vas faire peur aux poissons. »

 

Les femmes reprochent aux hommes de ne pas communiquer, de ne pas exprimer leurs émotions, de toujours essayer d'avoir raison, de ne pas parler des choses vraiment importantes, de ne pas comprendre ce qu'elles cherchent à leur dire, de faire exprès pour ne pas comprendre, de devoir toujours répéter les mêmes choses... Les hommes reprochent aux femmes de râler tout le temps, de parler à leur place, de compliquer les choses simples, de parler dans le dos des autres, de les interrompre tout le temps, d'être trop émotives et de prendre des chemins détournés pour dire ce qu'elles ont à dire. La mode est à la communication, mais il n'y a jamais eu autant de problèmes de communication. Parlez-en aux psychologues consultants.

 

Observations statistiques

Établissons les faits. Ou plutôt, rétablissons les faits.

 

1. Il est faux de croire que les hommes ne parlent pas. D'après la sociolinguiste Déborah Tannen[1], les hommes parlent autant que les femmes, mais ils préfèrent parler en public et abordent les problèmes en termes de faits objectifs, d'efficacité, d'information et de statut social ; les femmes parlent de liens, d'intimité, de connexions affectives. « Les hommes font des discours que les femmes font semblant d'écouter » écrit-elle. Tandis que les femmes ont besoin de paroles pour se sentir aimées, les hommes préfèrent aimer en silence.

 

2. Le besoin de communication verbale, à couleur émotive, est un besoin davantage féminin. Un sondage effectué par l'Ordre des psychologues du Québec sur l'amour et la communication a conclu que 73 % des femmes interrogées croyaient que la communication dans le couple pouvait régler tous les problèmes contre seulement 27 % des hommes. Ce besoin de communication verbale des femmes correspond chez l'homme à son besoin de communication non-verbale, à couleur sexuelle.

 

3. Les femmes échangent alors que les hommes argumentent, ce qui est très différent et donne l'impression aux femmes que les hommes cherchent à les contrôler, à avoir raison à tout prix et à avoir le dernier mot. Comme les femmes adorent exprimer leurs états d'âme et particulièrement leurs émotions « négatives » pour s'en libérer, les hommes ont souvent l'impression que leurs femmes les critiques et qu'ils sont responsables des états émotifs de leurs femmes. Et comme pour eux, émotion égale problème, ils vont souvent offrir des solutions à leurs partenaires alors que celle-ci ne désire qu'être écoutée.

 

4. Ce sont les femmes qui disent « Chéri, parle-moi… » mais ce sont surtout elles qui ont besoin d'être écoutées. La femme veut communiquer pour être entendu comme le dit si bien le titre d'un livre de Jacques Salomé : « Parle-moi… j'ai des choses à te dire. »[2] Or, comme l'homme utilise la parole lorsqu'il a besoin de transmettre ou d'obtenir de l'information, il est très compréhensible qu'il y ait tant de malentendus (mal – entendus) entre les hommes et les femmes, tout simplement parce qu'ils ne s'écoutent pas l'un l'autre. Pourtant nous avons UNE bouche et DEUX oreilles.

 

Les illusions de la communication

L'origine étymologique du mot communication ne signifie pas compréhension ou communion. Il vient plutôt d'un mot signifiant troc. La communication est un troc, un échange et non, comme la majorité des gens le croit, une mise en commun d'émotions, d'expériences ou de pensées. Communiquer voudrait donc dire je t'informe de telle ou telle chose, mais je ne peux avoir aucune garantie que tu comprennes vraiment ce que je viens de te dire. C'est plutôt la garantie inverse qui est vraie : comme je suis le seul à vivre en moi, je suis aussi le seul à vraiment comprendre ce que je vis, et encore. Beaucoup de gens sont inconscients de ce qu'ils vivent vraiment. La communication ne mène pas automatiquement à la compréhension – communion.

 

La communication est illusoire parce que les mots n'ont pas du tout la même signification pour tout le monde. L'homme disant « Je t'aime » à sa partenaire dit-il vraiment ce qu'elle entend ? Son « Je t'aime » est-il teinté d'affection ou de désir sexuel ? Comment peut-il comprendre sa partenaire qui lui rétorque « Est-ce moi que tu aimes ou seulement mon corps ? » lorsqu'il commence à la caresser après qu'elle lui ait dit « Moi aussi, je t'aime ». Comment peut-il comprendre que sa femme fasse une distinction entre elle-même et son corps, alors que pour lui cette différence n'existe pas et que, pour lui, aimer représente d'abord et avant tout une sensation et non une émotion ou un sentiment?

 

Une autre illusion est de croire que « Plus on parle, plus on se connaît et mieux on se connaît, plus solide sera notre union. » D'après les statistiques sur le divorce et la difficulté de vivre à deux, ce serait plutôt l'inverse qui serait vrai. À force de se connaître, les gens finissent par perdre l'autre de vue comme un autre, extérieur à soi ; ils finissent par croire l'autre acquis et agissent comme s'ils étaient devenus UN couple : un plus un égale un. Or, l'intimité n'est pas synonyme de fusion et la communication ne mène pas à cette fusion, elle est souvent, au contraire, source de confrontation. L'intimité est plutôt un espace entre fusion et autonomie, permettant ainsi aux deux identités d'exister, de s'affirmer et de collaborer à des projets communs.

 

Une autre erreur souvent commise concernant la communication est la croyance qu'il faille « tout se dire ». Quand on s'aime vraiment, on n'a pas de secrets l'un pour l'autre, on partage tout. Pourtant, c'est le mystère qui nous a attiré vers l'autre. C'est le désir de connaître l'autre qui est à la source de la séduction et de l'intimité. A partir du moment où l'on connaît tout de l'autre naît le danger de perdre le désir de l'autre. D'après Willy Pasini[3], les couples ont avantage à conserver une certaine confusion entre eux. Ce n'est pas la nudité qui est excitante, c'est l'idée de la nudité, c'est la nudité cachée, à peine montrée. Aller au fond des choses et tout se dire tue le mystère et le désir de connaître l'autre. Un beau paradoxe.

 

Ces femmes qui aiment trop, ces hommes qui ne s'engagent pas… pourquoi est-ce ainsi ? Comment expliquer que les hommes fuient les femmes qui désirent tant parler, communiquer, fusionner ? Tout simplement parce que les hommes réagissent fortement aux interactions sources de stress. Lorsque la communication devient émotive, son rythme cardiaque augmente de dix battements, sa pression artérielle monte, sa sudation est plus abondante, il sécrète de l'adrénaline. Pour couper court à ce malaise (et pour éviter d'exploser physiquement), il met fin à la discussion et souvent s'en va. C'est alors que se produisent chez la femme tous les symptômes décrits plus haut. Les femmes ressentent le besoin d'exprimer ce qui ne va pas, croyant ainsi améliorer la relation et la compréhension alors que l'homme reçoit cette communication comme l'expression d'un problème qu'il aura à résoudre ou, pire, comme une attaque personnelle. Et le cercle vicieux est parti : elle l'accuse de ne pas vouloir communiquer et le fait fuir. Plus il fuit, plus elle veut communiquer son malaise et plus il résiste.

 

Pourtant, on ne peut pas ne pas communiquer. La fuite, le silence, les gestes, les actions… sont aussi des façons de communiquer. Le silence est une façon de communiquer que l'on est en train de réfléchir à la question ou que l'on refuse de communiquer. Sauf qu'actuellement, les codes féminins de la communication (verbale) sont valorisés au détriment des codes masculins de la communication (non-verbale). Les femmes se présentent comme les détentrices de la communication et, même, de l'amour. Et pour elles, aimer veut dire parler, communiquer. S'occuper du bien-être matériel et physique, c'est un dû, non une preuve d'amour. Une étude américaine (dont j'ai perdu la référence) a démontré que les femmes se sentaient particulièrement aimées lorsque leurs maris leur exprimaient de la tendresse par des paroles, alors que les hommes, eux, éprouvaient le même sentiment lorsque leurs femmes faisaient quelque chose de concret pour eux. Deux solitudes, quoi !

 

Les codes féminins disent qu'il faut exprimer ses émotions et que les hommes devraient apprendre à contacter et à exprimer leurs émotions. Ce code est doublement insultant car il part de la prémisse que les hommes n'ont pas d'émotion, ce qui est totalement faux, et que les hommes n'expriment pas leurs émotions, ce qui est aussi faux. Il serait plus juste de dire que les hommes ne ressentent pas les mêmes émotions que les femmes et que ceux-ci n'expriment pas leurs émotions de la même façon que les femmes. Assister à un match de foot et vous en entendrez des émotions masculines. Un dicton féministe dit que ce qui ne s'exprime pas, s'imprime et nous déprime. Comment expliquer alors que la proportion de femmes qui souffre de dépression est au moins deux fois supérieure à celle des hommes ? Est-ce que l'expression de sentiments de tristesse, d'inquiétude, d'insatisfaction… fait disparaître les tendances dépressives ou, au contraire, l'expression de ces sentiments n'aurait-elle pas plutôt tendance à entretenir les tendances dépressives ?

 

Les psychologues ont depuis longtemps démontré que la communication se divisait en communication verbale et non-verbale ; ils pondèrent la dimension verbale à 45 % de la communication totale et la dimension non-verbale à 55 %. De plus, ils répartissent la communication verbale en signification des mots (7 %) et le ton sur lequel sont prononcés ces mots (38 %). Dire « Je t'aime » sur un ton enthousiaste alors que je suis penché vers mon partenaire a beaucoup plus d'impact que le même « Je t'aime » dit sur un ton agacé et en zappant la télévision.

 

Des études effectuées par John M. Gottman dans son « Love Lab » de Seattle sur l'importance de la communication dans la résolution de conflits conjugaux ont démontré que les thérapies basées sur la formulation non accusatrice de sentiments, sur la reconnaissance de la légitimité des sentiments de l'autre, sur la reformulation des dires du partenaire, sur l'acceptation inconditionnelle[4] de l'expression des sentiments de l'autre (sur la communication non violente, quoi !)… ne fonctionnent tout simplement pas. La meilleure des thérapies basées sur la résolution de conflit par l'écoute active n'aurait qu'un taux de réussite de 35 %, lequel baisse à 18 % après un suivi d'un an. Pourquoi ce qui fonctionne si bien pour les psychologues ne fonctionne pas avec les couples ? Parce que « La méthode de l'écoute active exige des couples une gymnastique affective de niveau olympique, alors que leur relation est à peine capable de se traîner jusqu'à un divan de psy. »[5]

 

Il ne faudrait pas non plus préjuger que l'autre a toujours le goût de nous entendre ; il se peut fort bien que l'autre ne soit pas du tout disposé à nous entendre, surtout si ce que nous avons à dire n'est ni vrai, ni bien, ni utile (voir encadré). De plus, ce que nous avons à dire n'est pas forcément intéressant pour l’autre.

 

Parler pour se faire comprendre

N'empêche qu'il y a quand même moyen d'améliorer la compréhension par la communication par la mise en pratique de certaines règles élémentaires.

 

Tel que je l'ai décrit dans mon livre Chéri, parle-moi… Dix règles pour faire parler un homme, la femme aurait avantage à poser à son compagnon des questions précises et non vagues, à respecter son silence (ne pas faire de harcèlement verbal en le poursuivant jusqu'au fond de sa caverne), à respecter la pudeur émotive des hommes en général, à ne pas parler pour lui, à cesser de l'interrompre quand il accepte de communiquer, à être directe et à faire appel à ses compétences. Finalement, l'une des règles les plus efficaces pour ouvrir le cœur de l'homme : touchez-le !

 

Afin d'obtenir plus d'harmonie dans leur communication avec sa partenaire, l'homme devrait cesser de se sentir attaqué à chaque fois que celle-ci lui dit « Il faudrait que l'on se parle », arrêter de donner des solutions pour résoudre les états d'âme exprimés par sa conjointe, apprivoiser ses propres émotions et cesser de croire qu'une émotion est un signe de faiblesse ou l'expression d'un problème, arrêter de sous-estimer sa partenaire en croyant qu'il va la perturber avec ses préoccupations, la regarder attentivement lorsqu'elle parle, être diplomate (avoir des égards) et la tenir au courant des décisions qu'il envisage avant de les avoir prises. Finalement, l'une des règles les plus efficaces pour ouvrir le cœur (et le corps) de la femme, lui dire : « Je t'aime ».

 

Les deux, hommes et femmes, auraient avantage à appliquer deux autres règles pour augmenter le niveau de compréhension lors de discussions. Premièrement, cesser de tout prendre « personnel » et pratiquer l'écoute active, malgré ses limites. Je ne suis pas mon partenaire et mon partenaire n'est pas moi ; nous avons le droit d'avoir nos points de vue respectifs ; nous avons même le droit de ne pas être en accord. Encore faut-il se mettre d'accord pour accepter de ne pas être en accord.

 

Deuxièmement, prendre la responsabilité de nos besoins et des moyens à utiliser pour en obtenir la satisfaction. Développer certaines stratégies de manipulation à l'usage de conjoints honnêtes ou, autrement dit, utiliser le mode d'emploi de l'autre. Par exemple, j'ai un besoin de communication verbale à couleur émotive ou un besoin de communication non-verbale à couleur sexuel. Ce n'est pas parce que j'exprime ce besoin que mon conjoint sera automatiquement prêt à le satisfaire. Ce n'est donc pas l'autre qui doit changer si mon besoin n'est pas satisfait ; l'autre n'a pas à se soumettre à mon besoin, même légitime. Si mon besoin n'est pas satisfait, c'est que je n'utilise pas les bonnes stratégies. Je dois donc prendre la responsabilité de l'inefficacité de mes stratégies comportementales et les modifier pour arriver à mieux satisfaire mes besoins. Essayer de changer l’autre provoque généralement de la résistance ou, pire, de la soumission. Mais je peux en tout temps me changer moi-même et changer ma façon de faire pour mieux tenir compte de la façon de faire de l’autre afin de mieux satisfaire mes besoins légitimes.

 

 

(Encadré)

Le test des trois passoires[6]

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

 

            « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

 

            «Un instant ! répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test très rapide. Ce que tu as à me dire, l’as-tu fait passer par les trois passoires ?»

 

            « Les trois passoires ? »

 

            « Mais oui ! reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois

passoires. »

 

            « La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est VRAI ? »

 

            « Non, pas vraiment. Je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire... »

 

            « Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Voyons maintenant. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de BIEN ? »

 

            « Ah non ! Au contraire ! J’ai entendu dire que ton ami avait très mal agi. »

 

            « Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas sûr si elles sont vraies. Ce n’est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-ce UTILE que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? »

 

            « Utile ? Non, pas réellement, je ne crois pas que ce soit utile... »

 

            « Alors, de conclure Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je n’en veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela ! »

 

Et Socrate repartit dans ses réflexions philosophiques.

 

Yvon Dallaire, Psychologue, sexologue, conférencier et auteur canadien de nombreux volumes sur les relations homme – femme : http://www.optionsante.com/yd_livres.php. Il est co-créateur de la formation en psycho-sexologie appliquée (FPSA) avec le Dr Iv Psalti : http://www.formationsexologue.com, formation réservée aux intervenants en thérapie conjugale. 

 

 

 

[1] Tannen, Déborah, Décidément, tu ne me comprends pas, Comment surmonter les malentendus entres hommes et femmes, Robert Laffont, , Paris, 1993, 350 p.

[2] Salomé, Jacques, Parle-moi… j'ai des choses à te dire, Éd. de l'Homme, Montréal, 1982

[3] Pasini, Willy, La force du désir, Paris, 1999, Éd. Odile Jacob.

[4] Technique développée par Carl Rogers dans les années 60.

[5] Gottman, John M. et Nan Silver, Les couples heureux ont leurs secrets. Les sept lois de la réussite. Éd. JC Lattès, France, 2000, 281 p.

[6] Tiré de Dallaire, Yvon, Chéri, parle-moi…, Québec, Éd. Option Santé, Québec, 1999, pp.129-130.

Dallaire Yvon -  Psychologue

Dallaire Yvon

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