22.04.2009 / Par info psy.be / Etre soi

Les jeux de loterie qui font rêver les foules...

D’après l’étude du Crioc de janvier 2009, 1 belge sur 4 a déjà joué pour de l’argent.
Les jeux préférés sont les jeux de Lotto et les billets à gratter.
L’étude démontre également que les femmes de 30 à 64 ans sont plus attirées par les loteries alors que les femmes de 18 à 29 ans privilégient les billets à gratter.
Les billets à gratter répondent à un besoin bien contemporain : l’immédiateté.
Avec la croyance que tout va se résoudre en quelques secondes !
La pensée magique que ma minute de bonheur dans l’univers a sonnée.

Jouer au Lotto est un acte plus posé. Il faut attendre le tirage. Dans l’inconscient collectif, c’est devenu un comportement presque « normalisé » que de remplir une grille de Lotto chez son libraire. « Cette fois, c’est moi » disait le slogan du Lotto.
On attend donc tranquillement son heure, sa vie de château, tout en ayant le sentiment de participer aux bonnes œuvres de la loterie nationale. Dans l'inconscient des gens, ses jeux n’en sont donc pas vraiment ! Jouer au Lotto n’est donc absolument pas culpabilisant !

Les hommes jouent davantage que les femmes aux jeux qui ont mauvaises réputations : le tiercé, les pronostics, le bingo dans les cafés ou encore le Poker.
Ces jeux ont une image nettement plus machiste et donc il est plutôt rare de voir une femme rentrer dans un bureau de turf enfumé…
On les identifie là clairement, comme des joueurs, avec tout le côté péjoratif que cela a.

La dépendance au jeu est un phénomène qui existe aussi !
Comme toutes les autres formes de dépendances, elle touchera des profils qui sont avides Et quand on se sent  « à vide », on a besoin de se remplir par un produit. Le jeu compulsif est parfois celui-là.
C’est bien le manque, la compulsion de répétition et la mise en danger personnelle récurrente qui indiquent l’état de dépendance.
Il est bien évident que les jeux en ligne sur Internet vont causer de gros problèmes s’ils ne sont pas régis par des règles strictes…
Heureusement, de nombreux belges jouent sans être dépendant, juste pour le plaisir et pour répondre à un besoin qu’à toujours eu l’homme depuis sa plus tendre enfance : jouer.