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Les colères des enfants de deux ans : les terrible two's

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Les colères des enfants de deux ans : les terrible two's

Vers 2 ans, l'enfant prend conscience de son pouvoir et du pouvoir de dire « non », un passage sain de la tendre enfance.
Passage bien embêtant pour un parent non prévenu : «  Le jeune ange s’est soudainement transformé en jeune monstre. »
Pour  l’enfant, cette étape est cruciale dans la mesure où il découvre, pour la première fois, qu'il peut s'opposer à l'emprise de l'adulte sur lui. Parallèlement, il lui faudra apprendre à gérer ses colères et à se calmer tout seul, l'occasion pour lui de trouver les mécanismes de maîtrise de soi, essentiels pour sa confiance en lui.

Comment lui permettre d'acquérir cette maîtrise de soi , si ce n'est par le fait d'accepter que l'enfant vive certaines frustrations ?
Les parents feront ici la distinction entre besoins et envies, les frustrations ne se faisant surtout jamais sur les besoins de l'enfant. En d'autres termes, si l'enfant a besoin de manger, on ne le prive pas d'un repas. Par contre, s'il a envie d'un bonbon et que vous ne souhaitez pas qu'il en mange, l'enfant peut vivre ce type de frustration.

Imaginons qu’il ne construise pas ces mécanismes de maîtrise de soi, il y a lieu de parier qu'il risque, plus tard, de ne pas supporter des frustrations encore plus grandes et plus importantes.
Bien sûr, vous pouvez diminuer ses colères en aménageant et en adaptant son environnement. Mais certaines situations sont inévitables. Dans ces cas-là, vous  adapterez la manière de les aborder.

Quelques idées à retenir :
- Lorsque vous dites « non », accompagnez votre parole par le geste. 
- S’il touche à quelque chose d’interdit, ôtez-lui son bras de l’objet.
- Lorsqu’il fait une crise de colère, évitez de vous énerver, laissez-le tranquille - ce qui est plus facile à dire qu’à faire, nous le savons.
- Ne le laissez pas trop longtemps dans sa crise car après 5 minutes, il ne sait plus le motif de sa colère et il n’est que sensation négative. Prenez-le et mettez des mots sur ce qu’il vit "tu es fâché parce que tu aurais voulu ce bonbon et maman t’a dit non, je comprends, si tu veux je peux te faire un câlin pour te consoler, etc".
- Ne CRAQUEZ pas, ne dites pas "non" et ensuite "oui". Ce type d'attitude est très déstabilisant pour le petit qui compte sur vous pour être la personne équilibrante.
- Dites-vous que cette étape est normale et passagère.  Si elle est bien gérée, elle passera et votre enfant en sortira grandi.
Lorsqu’il est un peu plus grand, vous pouvez lui dire « je ne suis pas obligé de participer à tes colères » et vous quittez la pièce.
Vous lui exprimez ainsi qu’il a tout a fait le droit d’être fâché mais que vous n’êtes pas obligé d’entendre ses cris.
- Lorsqu’il revient vers vous, ne dites pas le classique "alors, t’es calmé maintenant ?", prenez-le et dites-lui que vous êtes content de le revoir.

 

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