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Conseils de psy

Les voilà enfin partis en colonie, à nous la belle vie!

/ Par Carole Bloch / Enfants

Les voilà enfin partis en colonie, à nous la belle vie!

La veille du départ, mes enfants se réjouissent de partir, ils n’attendent qu’une chose, retrouver leurs copains. Aucun stress à signaler, ni de départ, ni d’éloignement, ni d’appréhension par rapport à la découverte d’un nouvel endroit.

Lundi matin, ça y’est ils sont partis, à moi la belle vie!

Depuis une semaine, je fais comme eux, je décompte les jours, non pas parce-que je ne peux plus voir mes enfants, mais bien parce-que je sens que j’ai besoin de temps pour moi, de liberté, de me retrouver avec mon mari.

Je ne suis pas totalement en vacances, car je travaille la journée, mais je n’ai pas d’horaires, on peut se prévoir une petite sortie le soir en dernière minute, et puis, je vais peut-être aussi prendre le temps de faire des choses pour moi, pour une fois. J’adore faire du sport, me faire masser, aller au cinéma, lire, voir des amis. S’il fait beau nous pourrons faire des ballades, des barbecues, bref.... un avant goût de vacances.

Je vis plutôt bien ce départ de mes enfants pendant ces 15 prochains jours. Cela va vraiment me donner l’occasion de faire toutes ces choses que je ne prends jamais le temps de faire pendant l’année, organiser des repas avec mes amis que je ne vois pas souvent, prendre le temps de discuter avec mon mari, faire des activités à deux, ce que l’on ne fait jamais non plus. Et si d’ailleurs on en profitait pour se faire un petit week end à deux quelque part, quelle bonne idée, un last minute!!

Mon amie Valérie et son mari, par contre ont beaucoup plus de difficultés à vivre le départ de leurs enfants. C’est elle, qui a insisté pour que les enfants partent, car son mari préférait qu’ils restent à la maison. L’un des enfants leur disait qu’il était angoissé, l’autre a dormi dans leur lit la veille, stressé à l’idée de passer ue journée entière dans le bus.

 Le matin du fameux jour “J”, son mari était tellement stressé, qu’il en devenait agressif à l’idée que ses enfants s’en aillent. Mais valérie, a tenu bon, ne s’est pas laissé influencée, et les enfants sont partis.

Bien sûr il y a différentes manières de vivre la séparation des vacances avec ses enfants.

C’est justement l’occasion de conscientiser cela, de repenser aussi peut-être à sa propre enfance, en se remémorant comment on a vécu nous-même nos propres séparations avec nos parents. Etait-ce l’horreur pour nous, pour eux ?, ou au contraire, tout le monde vivait cela comme quelque chose de normal, de serein. Cela va peut-être vous permettre de faire  remonter des souvenirs agréables ou désagréables. N’y aurait-il pas un lien aujourd’hui entre mon angoisse de laisser partir mon enfant, alors que je sais pertinemment que c’est une bonne chose pour lui/elle, mais c’est tellement dure pour moi!. Comment puis-je faire pour ne pas leur transmettre mes peurs? . C’est vrai, je me rends compte que c’est à moi de faire ce travail là, afin qu’ils se sentent calmes, paisibles.

C’est lorsque nos chérubins s’en vont que l’on se rend compte du vide qu’ils laissent. Ils prennent tellement de place dans nos vies depuis qu’ils sont là, mais en même temps nous apportent tellement de bonheur!

Alors essayez de profiter de ces périodes rares à deux, de les vivre comme des moments de joie. Et si vous vous autorisiez à les vivre autrement?

Au lieu de vivre du stress,  comment pourriez-vous ressentir plutôt de sérénité, profiter du calme de la maison, du temps que vous avez pour vous?.

De la curiosité par rapport à ce qu’ils pourraient vivre de différents de vos expériences.

De l’acceptation qu’ils grandissent et que c’est bon pour eux qu’ils s’éloignent de papa et maman.

Le tout saupoudré d’un peu de relativité encore, en se disant qu’ils ne sont partis que 15 jours, ce n’est pas encore le grand départ de la maison...

Je vous souhaite  donc de bonnes vacances à deux, profitez en bien en essayant d’être un maximum des parents conscients.

Carole Bloch

Carole Bloch -  Psychothérapeute, Psychopraticien(ne), Coach, Coach parental, Formateur/trice

Carole Bloch

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