Je souhaite...

Conseils de psy

Pour que le confinement ne devienne pas étouffement…

/ Par Dimitri Haikin / Covid-19

Pour que le confinement ne devienne pas étouffement…

Pour certains d’entre-nous, le confinement pendant un long moment chez soi est très difficile à supporter. « Mon conjoint tourne comme un lion en cage », «  Mon ado veux absolument voir ses potes », «Mon fils a dû quitter son Kot étudiant et doit se réhabituer à vivre à la maison »,…

Il arrive parfois que le confinement génère de l’angoisse et même un véritable sentiment d’étouffement. Alors, comment faire face à ce type de situations ?

  1. Ecouter et surtout ne pas juger ou moraliser car cela ne ferait qu’augmenter le sentiment d’impuissance lié à l’enfermement. Montrer plutôt de l’empathie en verbalisant que ce ressenti est somme toute normal dans cette période inhabituelle.
  2. Rester calme et veiller à gérer sa propre anxiété pour ne pas qu’elle rejaillisse sur les autres membres de la famille. 
  3. Eviter de regarder les informations en continu à la télévision (un seul JT par jour).
  4. Organiser une réunion pour mettre en place, ensemble, des nouvelles règles d'hygiène relationnelle qui répondent au mieux aux besoins de chaque membre de la famille. C’est important que chacun se sente respecté.
  5. Trouver les moyens de s’aérer, de sortir de la maison si on en ressent le besoin tout en respectant scrupuleusement les nouvelles règles sanitaires en vigueur. En principe, aujourd’hui, chacun les connaît.
  6. Autoriser davantage les temps récréatifs devant les écrans tout en restant dans les limites du raisonnable, bien évidemment.
  7. Permettre et encourager l’utilisation des outils de visioconférence pour briser le sentiment d’isolement.
  8. Faire du sport, marcher en forêt ou un tour à vélo tout en conservant la distance physique préconisée avec les personnes qui nous accompagnent (principe de précaution).
  9. Apprendre à faire des choses qu’on a pas l’habitude de faire : du pain ou des crêpes par exemple !
  10. Se rappeler souvent que ce n’est pas une sanction mais un mal (ou un bien) nécessaire pour protéger ses amis et tous les gens qu’on aime.


Si vous avez besoin de parler, sachez que les professionnels de la santé mentale sont là pour vous écouter en ligne ou dans leurs cabinets de consultation.

Dimitri Haikin, Psychologue
Directeur de www.psy.be