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Conseils de psy

Dialogue avec les organes, paroles de la verge et du vagin.

/ Par Sophie Buyse / Sexualité

Dialogue avec les organes, paroles de la verge et du vagin.

Symposium : Cancer et Intimité
24 novembre 2015, Hôpital Marie Curie.
Organisé par la Fondation Contre le Cancer
Sophie Buyse, psychothérapeute, sexologue, écrivain.

Si nos organes appartiennent au grand tout de notre organisme, ils n’en demeurent pas moins des unités autonomes dont on pourrait penser qu’ils ont leurs propres perceptions, leurs propres personnalités.

Ne pourrait-on pas dire que les femmes sont munies d’une bouche d’en haut et d’une bouche d’en bas ? Alors mettons-nous à côté de leurs petites lèvres et grandes lèvres pour savoir ce qu’elles vont nous raconter.

« Bonjour, honorable verge, avez-vous passé une bonne nuit ? »

« A vrai dire, vénérable vagin, je me suis senti trop éloigné de vous et cette nuit m’a semblé si longue avant de pouvoir vous retrouver ».

« Oui, c’est toujours pareil avec eux, ajouta t’elle, ils s’endorment rassasiés alors que nous nous voudrions continuer la nuit l’un dans l’autre. J’ai pourtant tenté de vous garder à l’intérieur de moi, mais au plus je vous enlaçais, au plus votre être se dérobait sous mon étreinte ».

« N’avez-vous pas remarqué, mon exquise, que depuis quelques mois, ils ne sont plus tout à fait les même avec nous ? »

« Oui, dit-elle, je la sens terriblement inquiète et fatiguée. Elle est souvent dans ses pensées et moins à l’écoute de mes désirs. »

« Et moi, je ne le reconnais plus, ajouta t’il soucieux, on dirait par moment, qu’il a peur de t’approcher. Comme s’il redoutait de te faire mal.

C’est vrai que moi aussi j’ai été très surpris le jour où tu as perdu ta jolie toison. J’ai d’abord cru à une nouvelle mode, un fantasme érotique de sa part mais avec le temps tes poils ne repoussaient plus et même si tu étais devenue encore plus douce, quelque chose venait me rappeler le corps d’une petite fille et me freinait. Cette soudaine nudité absolue me paralysait un peu. Tu m’as alors rassuré et encouragé à franchir ce nouveau seuil, cette nouvelle porte qui n’était plus une frontière entre nous.

Nous sommes malheureusement, toi et moi, conditionnés par eux, par ce qu’ils vivent, par comment ils se sentent. Moi, il suffit qu’il soit absorbé par des problèmes professionnels pour qu’aussitôt il m’oublie et me néglige. Mais, dès qu’il te voit, sa joie se répercute sur moi. Je le sens en ce moment si plein d’attention et de tendresse. »

« Oui, il m’offre sa chaleur, ses mains me caressent et ses baisers m’apaisent. Je sens sa langue se tendre vers ma voix silencieuse. A-t-il entendu notre dialogue des profondeurs ? »

« Rassure toi, ma belle vulve, il ne peut nous entendre. C’est ton nectar qu’il goûte. Je le sens soudain si perdu, il ne reconnait plus ta saveur, ni tes parfums. Mais son coeur le rassure et lui dit : oui, c’est bien elle, sa fleur n’exhale plus les mêmes parfums et semble avoir perdu de son éclat mais elle aime toujours les soins de son jardinier. »

« J’aimerais rentrer en toi mais j’éprouve un terrible pressentiment que je ne suis pas seul, qu’il y a quelqu’un d’autre à l’intérieur et que je ne le connais pas. Mon corps caverneux se gonfle pour être plus fort et déloger l’intrus invisible. »

« Douce verge, tu m’aides à comprendre ce malaise que je ressens jusqu’ici sans être parvenue à le localiser, le nommer. J’ai l’impression d’une lutte s’affrontant à l’intérieur d’elle, de moi, entre des êtres malins cherchant à se multiplier et des fluides toxiques qui par moment me brûlent, m’épuisent. »

« Tendre vagin, n’aie pas peur, je reste à tes côtés, je sens le tremblement du coeur au fond de tes veines. Le combat que livre ton être ne doit pas abattre notre amour. »

« Ta puissance me réconforte et te parler me soulage. Des larmes de tristesse se sont substituées aux fluides du désir que je versais pour toi avant que cette guerre cellulaire ne s’empare de moi. »

« N’oublions pas ma belle, que nos membres enlacés ont donné la vie ! J’offre à ton ventre ma semence, source féconde qui je l’espère se transformera en antidote de tes douleurs ».

« Ecoute, elle parle maintenant à ses seins. Elle les console. Elle leur dit qu’il faut surmonter cette épreuve et continuer à se battre »

« Tu sens, il est venu la prendre dans ses bras, sa mains droite s’est posées sur son sein droit et sa main gauche n’ose plus se poser contre la surface plane, privée de son galbe, fendue d’une cicatrice sur une peau mutilée dont l’harmonie est brisée. La main est restée sur le bord de l’épaule, craintive, redoutant des’aventurer sur le territoire du coeur devenu soudain si proche, si dénudé sans l’habit du sein. »

« Vais-je lui faire mal si je la caresse ? Pourrais-je encore la désirer malgré ce corps amputé, ce torse meurtri ? » Pensait-il avec angoisse et tristesse.

Un autre amour surgit par-delà les corps, dans ce coeur à corps que tu livres avec la maladie et qui comme le terme grec apocalypse nous le dit conduit à une révélation, à voir derrière le visible, derrière le caché. Nous faisons l’expérience de la perte, tu n’es plus toi-même et moi non plus ; je dois te chercher ailleurs, dans d’autres dimensions et profondeur de toi. Le temps nous est compté et relativise le superflu.
Mon pénis est le penicillus dont l’origine latine signifie le petit pinceau. Il veut peindre l’intérieur de ton sein, de ton ventre avec le talent de Pissaro dont le pointillisme viendrait recouvrir de lumière et de couleurs vives les mauvaises cellules.
Que mon phallus dont la terminologie latine fascinus terrifie les adversaires et déloge ton mal. J’allie les armes de « l’amour fort comme la mort » aux armes des médecins. Unissons nos forces, guide moi à l’intérieur de tes veines jusqu’aux portes de tes douleurs, cheminons au côté des combattants chimiques pour amplifier leur puissance d’attaque. Nous renforceront les pouvoirs guérisseurs de tes globules blanc afin qu’ils ne se laissent pas désarmés par leurs adversaires ».

« Mon aimé, je visualise ton pénis, telle une épée qui vient livrer bataille aux ennemis pendant que les traitements réduisent la masse d’envahisseurs et que le feu les consume. Je m’empare de ta force et de ta puissance, elles se mêlent à mon énergie créatrice et notre union est ma force. Ensemble nous vaincrons ce mal ».

Cette entrée en matière poétique et fantasmatique peut nous aider à regarder la problématique du cancer et de la sexualité sous d’autres angles de vue. Trop souvent nous n’abordons une thématique que sous le point de vue du corps ou du psychique en oubliant ou délaissant la dimension imaginaire ou symbolique de ces sujets. Or la mythologie a longtemps nourri notre culture, au même titre que l’art et la littérature pour nous aider à comprendre les complexités de l’humain et combattre ses souffrances.

Notre corps, s’il est malade, n’a-t-il pas aussi à être soigné tant au niveau du réel que par l’imaginaire et le symbolique ? Il y aurait le remède médical, le remède psychologique et d’autres qui seraient affectifs, créatifs, artistiques ?

Après une destruction de mauvaises cellules, on peut parler de réparation mais aussi de création et proposer au patient d’être acteur de cette nouvelle oeuvre. Il y a les armes chimiques, chirurgicales et radiologiques des médecins et les armes du malade qui sont à la fois au sein de son organisme par son immunité mais aussi par ses pensées, son pouvoir de visualiser sa guérison et la destruction des cellules cancéreuses.
De plus en plus, les psychologues proposent aux patients de participer à l’effort de « guerre » et de s’allier aux médecins pour combattre l’ennemi. Ils savent que le cancer déploie ses troupes très vite et qu’il faut atteindre les différentes racines de ce mal, organiquement, mais aussi en débusquant toutes les sources de stress passés et présents, en défilant le film de la vie, des blessures d’enfance, mais sans se figer non plus dans le passé. Le patient projette le film sa vie passée pour mieux décider d’une nouvelle programmation future.

Ce cancer qui s’est attaqué à mon intimité : mes seins, ma prostate, mon utérus, mes ovaires, n’a-t-il pas choisi un lieu, une fonction, chargé d’émotions, de souvenirs, de joies ou de douleurs ressenties ? Ces organes porteurs de notre identité de femmes et d’hommes, de féminité et de virilité sont des réservoirs hypersensibles encore parfois en lien avec nos mères et nos pères puisqu’ils transmettent aussi leur hérédité parfois lourde génétiquement, affectivement et sur des plans transgénérationnels. 

De quel nettoyage, de quelle élimination avons-nous besoin au plus profond de nous même ?
Oui, les organes parlent si on leur donne la parole ! Un sein, une matrice a pu tout au long d’une vie recevoir des caresses, de l’amour, mais parfois aussi des douleurs, des abandons, de la froideur. Ces organes sensuels et sexuels sont à la fois autonomes mais ont pour mission la relation d’amour à l’autre, la chaleur, la tendresse et le plaisir. Ils gardent souvent l’empreinte des relations et cela peut altérer leur équilibre, leur santé.

Le thérapeute, en écoutant son patient, l’accompagne dans un voyage à l’intérieur de lui, dans les méandres du psychique et au coeur de ses cellules. Le cerveau n’est pas la tour de contrôle exclusive, il reçoit les informations de tout le corps et les organes échangent sans cesse avec lui et avec les hormones. Nous pouvons donc convoquer tous les acteurs de la maladie et procéder à une forme de questionnement émotionnel pour mieux les connaître.

Qu’ont-ils ressenti ? Qu’ont-ils éprouvés tout au long de leur vie ? Cette écoute attentive du dedans du corps va libérer certain témoin du poids du silence et leur donner la possibilité d’évacuer les chagrins, les colères, les souffrances accumulées.

La coupure chirurgicale dans le corps est vécue comme une brèche, ou une ouverture qui peut à la fois extraire la tumeur et laisser entendre les secrets qui se tapissaient dans son ombre.

Parfois, le toucher, lors d’un examen, d’une palpation ou d’un massage peut devenir le détonateur d’une douleur retenue, on vient mettre le doigt, la paume sur un corps physique qui garde une mémoire indicible ou se situant avant le langage oublié par notre conscient mais enregistré par notre inconscient.

La zone génitale a le plus de difficulté pour s’exprimer et nous parler car elle est pudique et elle est restée longtemps taboue. Elle suscite la gêne, le malaise tant chez le patient que chez le soignant. Elle s’élabore dans « La nuit sexuelle » comme l’appelle l’écrivain Pascal Quignard, dans l’obscurité et le silence, caché des yeux et à l’abri des autres.

A la différence des animaux, nos sexes sont recouverts de vêtements, car nos corps sont nus, sans plumes, sans poils, donc vulnérables. Ils ne se livrent pas facilement et pour recevoir leurs confidences, il faut procéder à un délicat déshabillage. Les gynécologues, les urologues et les sexologues savent qu’ils s’adressent à la partie du corps de leur patient la plus sensible, la plus réservée, la plus secrète. Seule la confiance, le respect et un savant dosage entre la proximité et la distance avec le patient aidera celui-ci à donner voix aux maux/mots de son corps qui touchent la sexualité.

Je retiendrai l’ouvrage du médecin Thierry Janssen : « La solution intérieure » car il illustre bien le cheminement d’un chirurgien qui peu à peu s’ouvre aux thérapies dites « alternatives » pour accompagner ses patients. Il les expérimente d’ailleurs souvent lui-même et découvre tout un nouveau champ de pratiques très bénéfiques comme la visualisation, la relaxation, l’hypnose, les massages etc… Il décrit dans son ouvrage toutes les recherches scientifiques qui ont étudié ces outils parallèles afin vérifier leur pertinence.

Groupe de parole et psychothérapie
Les groupes de parole pour femme atteintes de cancer métastasés ont été étudiée en 1989 dans une étude publiée dans Lancet et démontre que les femmes ayant participé au groupe de parole et aux séances d’hypnose hebdomadaire avaient survécu plus longtemps et avaient eu recours à moins d’antidouleurs que celle qui n’avaient pas eu de soutien psychothérapeutique. Une autre étude menée par le psychiatre Fawzy obtint le même genre de résultats à partir de patients atteints de mélanome malin et qui après psychothérapie et relaxation augmentaient leurs cellules immunitaires NK et dont le taux de récidive était moins important et ils avaient survécu en plus grand nombre comparativement à ceux qui n’avaient pas bénéficié de ce soutien spécifique.

Barbara Andersen, professeur de psychologie dans l’université d’Ohio a réalisé une étude en 2004 auprès de femmes opérée d’un cancer du sein et bénéficiant d’un groupe de parole psychothérapeutique. Elles avaient moins d’anxiété, moins de stress, de meilleurs liens sociaux et de meilleures habitudes alimentaires. Dans les analyses sanguines on observait que leurs globules blancs étaient plus résistants et moins altérés par les chimiothérapies.

Elle observe que les patients en psychothérapie acceptent souvent mieux la contrainte des traitements et ont une meilleure hygiène de vie ce qui peu influencer favorablement le cours de la maladie. Elle ajoute que c’est la qualité de la relation entre le patient et le thérapeute qui détermine l’efficacité des séances.

Relaxation
Voyons ensemble les effets physiologiques de la relaxation. Une étude de Herbert Benson dans Lancet 1975 propose de pratiquer la relaxation pendant dix à vingt minutes deux fois par jours et il constate après quelques minutes que le corps se détend, le rythme respiratoire ralentit, le coeur bat moins vite, la pression artérielle s’abaisse la tension musculaire se relâche, et le cerveau est parcouru d’onde alpha. Le but est de favoriser l’activation su système nerveux autonome parasympathique qui mène à la tranquillité. De nombreuses études ont établi qu’en agissant sur le système parasympathique la relaxation stimulait l’immunité.

Méditation
La méditation est millénaire en Orient et plus récente en Occident, elle veut dire « se situer au milieu », retrouver son centre, son point d’équilibre en se concentrant d’abord sur la respiration, puis sur les sensations du corps, les émotions et les pensées. On peut aussi méditer en focalisant sa pensée sur un organe, une image mentale, un mantra. Méditer permet de créer un état modifié de conscience qui aide notre corps à s’autoréguler, se réparer.

A l’université du Wisconsin, Richard Davidson a évalué les effets de la méditation sur les hémisphères cérébraux et la réponse immunitaire. Il a relevé une augmentation significative de l’activité de la partie antérieure du cerveau gauche, associé aux émotions positives ainsi qu’une amélioration de l’immunité chez les sujets ayant médité.

Visualisation
Dans les années 1979, le cancérologue américain Carl Simonton a expérimenté le pouvoir de l’imagination comme une véritable médecine sur ses patients cancéreux. Selon lui les images mentales, les pensées sont de l’information.
Cette information s’exprime sous forme de matière et d’énergie. Il guide ses patients dans un monde imagé où les globules blancs attaquent les cellules cancéreuses, où des chevaliers munis de lance flammes attaques les cellules cancéreuses et où des fluides bienfaisants pénètrent à l’intérieur des cellules malades pour les guérir.

En 2002, Antony Blake de l’université d’Oregon publie une étude sur des femmes atteintes d’un cancer du sein, pour qui la visualisation guidée à amélioré
l’état général, le bien-être, et l’augmentation de cellule immunitaire NK. Les visualisations permettaient notamment d’atténuer, voire de supprimer les effets indésirables des chimiothérapies.

Thierry Janssen témoigne de sa pratique ainsi : « Je recommande aux patients de visualiser les perfusions de chimiothérapie comme un liquide doré pénétrant les cellules cancéreuses pour les détruire. Et, s’ils doivent subir une radiothérapie, je leur propose de visualiser le générateur de rayons comme un soleil dont l’énergie fait exploser les cellules malades. Depuis que je conseille d’utiliser ce genre d’images, les patients mentionnent nettement moins d’effets secondaires. Et il est très probable que les sentiments positifs ainsi créés aident ce système immunitaire à éliminer les cellules détruites par les médicaments »

Annick de Souzenelle était infirmière et est devenu l’auteure très renommée du livre « Le Symbolisme du corps humain ». Ses ouvrages sont spirituels et elle cite Saint Paul : « Le corps, temple de l’Esprit ». Et nous dit que « Celui qui comprend le corps à travers chacun de ses organes et ses cellules, qui le « voit » tel qu’il est, entre par là même dans l’Intelligence de l’Esprit. Ce faisant, il transforme son corps en se transformant lui-même. »

La maladie est perçue par elle comme un cri du corps. « Il s’agit toujours de l’être profond qui nous habite et crie dans nos profondeurs pour nous appeler à un changement. Quand à dire quel doit être ce changement, c’est à chacun de le découvrir, de le lire dans le livre de son corps. »

Karlfried Graf Dürkheim enseignait la différence entre le corps que l’on a et le corps que l’on est. Chaque organe, nous dit Annick de Souzenelle est plus qu’un ensemble structuré de cellules, il est une « forme » qui symbolise une fonction subtile de l’être. Et étymologiquement, le symbole est « ce qui réunit »
contrairement au « diabolos » qui dissocie. Le symbole relie le visible à l’invisible, relie aux énergies harmonieuses ou anarchiques.

Puisons-donc ensemble dans notre créativité thérapeutique pour accompagner nos patients tout au long de leur maladie en leur proposant d’imaginer ce mal qui les ronge vaincu par les outils chirurgicaux, médicamenteux, mais également en puisant dans leurs ressources imaginaires comme s’ils renouaient avec l’enfant intérieur, la pensée magique, les pouvoirs sacrés qui sont en eux.

La sexualité est associée à la fécondité, au plaisir, à la jouissance. Elle est la porte de la vie et peut-être nous donne t’elle aussi les clés d’une renaissance intérieure, en reproduisant au-dedans de nous les bonnes cellules, en s’offrant tout au long des traitements de la joie, des sensations agréables.
En conclusion : faisons l’amour avec nos yeux, nos mains, nos coeurs, nos corps mais aussi avec la Vie au sens large, un Amour comme le disait Renelde inconditionnel et éternel.

Bibliographie
Thierry Janssen « La solution intérieure » ed Pocket Evolution, Fayard, 2006
Pascal Quignard : « La nuit sexuelle » Ed J’ai lu, 2007
Pascal Quignard : « Le sexe et l’effroi » Ed Gallimard, 1994
Dr. Carl Simonton, Stephanie Matthews Simonton, James Creighton « Guérir
envers et contre tout » Ed Desclée de Brouwer, 1982
Annick de Souzenelle : « Le symbolisme du corps humain » Ed Albin Michel,
1991
Annick de Souzenelle, Jean Mouttapa : « La parole au coeur du corps » Ed Albin
Michel, 1993.

Sophie Buyse -  Psychothérapeute, Psychanalyste, Sexologue clinicien(ne), Conseiller(e) conjugal(e)

Sophie Buyse

26 avenue des Scarabées - 1050 Bruxelles
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