L'emprise familiale

Nous sommes tous largement influencés par notre enfance. Nos jeunes années au sein de notre famille ont forgé notre caractère ; elles ont modelé notre sensibilité et nourri notre imaginaire. Elles ont été le berceau de nos premières leçons de vie, des plus douces aux plus pénibles. Notre personnalité, alors malléable, s’est formée grâce aux multiples interactions avec notre environnement et avec ceux qui nous ont accompagnés, principalement nos parents. 
En un mot comme en cents, notre enfance a constitué le terrain vierge sur lequel nos premières expériences ont laissé des empreintes profondes. Des marques initiales heureuses ou malheureuses.

Un an après la parution de son best-seller « La manipulation ordinaire » 
(8 000 ex. vendus), le nouveau livre de Marie Andersen

Il en va de même avec notre personnalité. Notre compréhension du monde et des rapports humains, notre manière de nous y inscrire, l’éventail de nos émotions sont le reflet de nos premières expériences et de tout ce qui les a confirmées, nuancées ou contredites. 
Pour nos enfants aujourd’hui, comme pour nous-mêmes hier, ces influences initiales, prégnantes et décisives ont été belles et intelligentes, maladroites et médiocres, ou carrément sordides, parfois terriblement traumatisantes. Elles constituent le bagage psychique fondamental avec lequel nous affrontons tous, un jour ou l’autre, la complexité de la vie des grandes personnes. Nous la subissons ou nous la choisissons. C’est la nôtre maintenant.

Y sommes-nous bien préparés ? Sommes-nous capables de prendre les bons trains, avec ce lourd bagage ? Et si nous restons un peu longtemps scotchés sur le quai, ne sachant quel train prendre ou ratant systématiquement ceux dans lesquels on aurait pu sauter, serait-ce à cause de ce fardeau qu’on traîne partout et dont on n’arrive pas à se débarrasser ? Comment faire la différence entre ce conditionnement qui nous modèle comme une seconde peau et notre vraie personnalité ?

• Peut-on se dégager du poids de l’histoire familiale ou reste-t-on éternellement tributaire de ses racines ?
• Que faire des ambitions parfois démesurées de nos parents, idéaux incontournables mais aussi peu choisis qu’inatteignables ?
• Comment sentir si l’on obéit encore inconsciemment aux formatages, programmes et autres diktats lorsqu’on pressent qu’en sortir sera sanctionné par le bannissement familial ?
• Peut-on se reconstruire après une enfance sans règles ni lois, ou lorsque notre psychisme reste encore marqué au fer rouge par les traumatismes et abus subis dans nos tendres années ?
• Comment ne pas se retrouver victime ou manipulateur lorsqu’on a grandi dans une famille toxique ?
• Comment fonder sa propre famille quand on porte au quotidien la misère de ses parents et la charge implicite de les rendre heureux ?
• Peut-on faire librement le choix du célibat ou celui de ne pas faire d’enfant face à leur jugement et leur déception ?

Ce livre s’adresse à tous les adultes qui ont « mal à leur famille ». Il s’adresse à ceux qui n’arrivent pas à prendre leur envol sans comprendre véritablement pourquoi. Il s’adresse à tous les parents qui souhaitent ne pas faire peser sur les épaules de leurs enfants le poids de leurs propres douleurs d’enfance non-résolues.

 

Marie Andersen